Une corde de jazz à une guitare flamenco

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Une corde de jazz à une guitare flamenco


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Quentin Dujardin et Yvan Paduart dans le même studio d'enregistrement, c'est une rencontre entre la musique du monde et le jazz. Il en ressort un métissage de notes qui donnent des images de steppes, de montagnes arides, de bars à flamenco ou de boîtes où résonne le be-bop. Une invitation au voyage qui colle bien au guitariste de Durnal, si souvent sur les routes d'autres continents. L'album « Vivre » sortira chez les disquaires le 14 janvier.


Des mélodies plein la tête et les tiroirs, Quentin Dujardin continue d'emprunter les chemins de traverse. Sa principale source d'inspiration reste la rue. Ou plutôt les rues, celles du Maroc ou d'Amérique du Sud, où il déambule et tend l'oreille en quête de sonorités nouvelles. Après s'être acoquiné avec le flamenco, les rythmes arabisants et autres, le jeune guitariste se lance dans un projet en compagnie d'un des grands noms du jazz belge. Le prochain album sortira sous le label Agua, la maison de production que Quentin Dujardin a fondée dans le village où il a grandi, sur les hauteurs d'Yvoir.

« Vivre » est beaucoup de choses mais pas du jazz pur. Le piano de Paduart donne une couleur qui s'insère dans une sorte d'arc-en-ciel. Comme un ajout à d'autres tendances, un violon arabe et une basse très groove par exemple, pour donner ce sang mêlé qui est la patte de Dujardin.

J'ai toujours eu comme projet de travailler avec un pianiste, explique ce dernier. Il y a un an, j'ai rencontré Yvan, son talent et sa grande simplicité aussi bien humaine que musicale. Nous nous sommes de suite bien entendus. Ainsi est née l'idée de faire un disque. Ce dernier comprend neuf titres. En fait, trois compositions du pianiste et six du guitariste.

Cet album est d'abord un élan vers les autres, quelque chose qui me tenait particulièrement à coeur, poursuit-il. J'ai d'ailleurs hâte d'amener ce projet sur scène pour le partager avec le public. Quant au style, ce n'est pas vraiment du jazz, ni du flamenco, ni des chants arabes mais un peu tout cela à la fois. Il faut aussi un fil conducteur pour éviter trop de dispersion. Ce fil, c'est la guitare qui est au centre de l'album. Musicalement, je suis attiré vers la simplicité, la justesse, l'évidence. Je trouve que la démarche artistique d'Yvan va dans ce sens.

De nombreuses dates de concert sont déjà planifiées. Début mars, les deux cosignataires de l'album seront au centre culturels de Dinant et au festival Nam'in Jazz. « Vivre » sera distribué en Belgique par Codaex, et donc facile à trouver

LUC SCHARÈS - 04.01.2005, 06:00

Allez, on va le voir s'il vient à l'Eden ?

il vient le 26 février à la posterie à Courcelles. L'entrée est de 8€.
Perso je suis dégouté, je ne saurai pas aller ...

Tagada a écrit:

il vient le 26 février à la posterie à Courcelles. L'entrée est de 8€.
Perso je suis dégouté, je ne saurai pas aller ...